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NOS 
ACTIONS

Les actions menées par Chauve-qui-peut sont principalement destinées à améliorer les relations entre les humains et les chauves-souris. Ces aides doivent encourager la population à garder les colonies dans leurs bâtiments tout en réduisant au maximum le dérangement.

Notre rayon d’action est essentiellement dans le département du Cher mais les chauves-souris n’ayant pas de frontières, Chauve-qui-peut non plus ! De belles opérations ont été financées jusqu’en Afrique.

Les Grands murins de La Guerche sur l'Aubois

En 2014, le projet de transformer une ancienne briqueterie en Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine (CIAP) risquait de poser quelques soucis à une nurserie de 500 femelles de Grands murins installée au sein des bâtiments. L’ancienne usine a été divisée en 2 zones : l’une pour le CIAP, l’autre pour les chauves-souris. Le chantier allait durer deux ans. En 2017, la colonie accompagnée tout au long des travaux, a accepté de s’installer dans la partie de l’usine dédiée aux chauves-souris. Depuis, en plus des Grands murins, se sont installés une colonie de mise-bas de Barbastelles, puis 150 Pipistrelles communes pour passer l’hiver. 8 espèces fréquentent maintenant l’usine Sauvard au fil des saisons et les touristes qui visitent le CIAP peuvent découvrir une exposition thématique sur les différentes espèces résidentes des lieux. La pose d’un plancher de cloisonnement, devant attirer la colonie a été financé par « Chauve-Qui-Peut » et toute l’opération a été menée en partenariat étroit avec le muséum de Bourges et le Pays d'art et d'histoire Loire Val d'Aubois.

Un plancher pour les Sérotines

Une colonie de 160 Sérotines communes occupait depuis 70 ans les combles d’une belle maison particulière, à Bengy-sur-Craon. A la longue, les dépôts abondants de guano estival posaient quelques soucis aux propriétaires. La pose d’un plancher offert par « Chauve-Qui-Peut » allait scinder le grenier en deux, séparant la partie habitée de la zone à chauves-souris. Les travaux se sont échelonnés sur plusieurs années 2002, 2003 et 2010. La colonie s’est bien adaptée aux divers aménagements mais malheureusement, depuis une dizaine d’années, comme bon nombre de colonies de cette espèce, le nombre de femelles montre une constante régression. Le dernier comptage de 2021 ne donnait plus que 36 femelles présentes.

Les molosses du Burkina-Faso

Cette action, débutée en 2013 au Burkina-Faso, dans la province de l’Oubritenga, concerne une imposante colonie de plusieurs centaines de Molossidés, Mops condylurus, installée dans un silo à grains. Pour des raisons sanitaires, un mur intérieur, en banco, financé par « Chauve-Qui-Peut », isole depuis 2015 les chauves-souris des céréales. Le guano abondant récolté au sol est utilisé comme engrais pour une production maraichère entièrement bio. C’est l’association Koassanga, très impliquée localement qui pilote depuis le départ ce projet, en partenariat avec les responsables du village et avec l’intérêt du ministère de l’agriculture du pays. Une sensibilisation aux chauves-souris auprès des écoles accompagne cette expérience. Malgré la zone de conflit, cible des groupes armés terroristes, qui s’est étendue jusqu’à cette province du Burkina-Faso, les actions continuent en 2021 avec le projet d’un deuxième silo équipé d’un même mur de séparation avec son collecteur de guano dans un village proche.

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